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La pêche, le matin? l’après-midi? le soir?? ou la nuit?

Il s’agit ici d’une question bien complexe que plusieurs pêcheurs novice ou expérimenté se posent. La réponse n’est pas facile puisqu’elle est relative à plusieurs facteurs. Comme la saison de l’année, l’espèce convoitée, la météo et bien d’autres. Je vais tenter ici de démystifier le sujet. Mais une chose est certaine à la pêche la seule certitude qu’il y a, est qu’il n’y a pas de certitude (Bruno Baillargeon).

Pour cet article je vais me baser sur le cas de la truite mouchetée que je connais plutôt bien puisque dans ma région il s’agit du poisson le plus convoité, mais je vais ajouter des détails sur d’autres espèces plus bas dans l’article.

Le printemps l’eau est froide, en général trop froide pour que l’activité du poisson sois à son paroxysme tôt le matin. Le soleil étant encore bas il ne réchauffe pas suffisamment l’eau pour que le poisson sois activement à la recherche de proie. Par contre à mesure que la journée avance, disons à partir du mi-avant midi jusqu’en début d’après midi les rayons de soleil pénètrent la surface de l’eau ce qui la réchauffe et rend le poisson un peu plus actif à mesure que la température augmente. Bien évidemment plus la journée avance plus l’eau se réchauffe (et approche la température préférentielle du poisson) donc le poisson se nourrit de plus en plus activement. Bien évidemment vous gagnerez à travailler les endroits qui se réchauffent en premier, par exemple les zones peu profonde ou encore une roche sur laquelle le soleil plombe ce qui réchauffe l’eau. Donc en résumé au printemps la pêche à la truite est généralement plus productive à mesure que la journée avance et ce jusqu’en fin de journée.

L’été, la température de l’eau est généralement plus chaude que celle préférentielle de notre truite. Donc le matin la pêche est généralement bonne puisque les rayons du soleil ne pénètrent pas encore sous la surface. Par contre il y a plus de nourriture présente dans le plan d’eau que lors du printemps donc trouver des poissons affamé peut devenir plus complexe. Plus la journée avance plus les truites vont regagner leurs cachettes afin d’échapper à cette chaleur et toute cette lumière éblouissante. Par contre, en fin de journée  lorsque le soleil descend et commence à se cacher derrière la ligne des arbres il se produit un grand nombre d’éclosion d’insectes ce qui rend les truites vraiment beaucoup plus active, elles quittent alors leurs cachettes et les profondeurs afin de se gaver allègrement. De plus le soleil n’étant plus un problème puisqu’il ne pénètre plus sous la surface. Le pêche y est donc excellente. En plus lorsque le soleil pénètre moin dans l’eau l’oxygène dissoute s’en échappe moin rapidement.Le pêche de nuit peut s’avérer surprenante et ce même pour les espèces qu’on croirait inactive pendant cette période.

Le cas de l’automne est un peu plus difficile à traiter dans le cas de la truite mouchetée puisque la plupart des plans d’eau qui en contiennent sont fermé à la pêche afin de la laisser se reproduire. Je vais donc utiliser un exemple général. Il faut traiter la pêche automnale un peu comme celle du printemps c’est à dire que le matin l’eau est souvent trop froide et que plus la journée avance elle se réchauffe et l’activitée du poisson augmente elle aussi. Mais il ne faudrait pas oublier que pour plusieurs poissons par exemple le doré ou le brochet l’automne consiste en une période d’alimentation plus intense. Ce qui permet donc la capture de trophée plus que possible.

Tout ça explique pourquoi la pêche est généralement meilleure lors des journée nuageuse puisque les rayons du soleil ne peuvent pas atteindre la surface de l’eau et encore moin la pénétrer, donc elle demeure plus fraîche tout au long de la journée.Dans le cas du vent modéré il est généralement signe de bonne pêche puisque le profil de votre embarcation est brisé par celui ci ce qui vous rend plus discret. Cette affirmation est d’autant plus vrai dans les lac ou l’eau est d’une clarté cristalline. Dans le cas du doré qui est un poisson lucifuge (il fuit la lumière) le vent est un atout majeur puisque les sédiments se retrouvent en suspension et rendent l’eau plus sombre ce qui a souvent pour effet de le faire sortir de sa cachette.

Vous pourrez trouver des informations complémentaire fort pertinente sur l’article suivant : conditions meteorologiques à prendre en compte

Bien évidemment tout le contenu de cet article est basé sur mon expérience personnelle et un peu de déduction bref ça ne constitue pas une vérité immuable. Il faut bien évidemment adapter ces bases à l’espèces que vous pêchez à l’autres d’autres facteur influent comme sa  température préférentielle le plan d’eau, divers facteur météo (la pression atmosphérique etc etc..) Sur ce bonne pêche.

 

 

 

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Destination pêche sur glace : Saguenay Lac Saint-Jean

La région jouie d’une réputation enviable lorsque l’on parle de pêche estivale, de par le choix immense de plan d’eau autant que par l’accessibilitée de ceux ci relativement facile. Par contre l’hiver tout le monde connait l’incontournable pêche aux poissons de fond sur le fjord du Saguenay qui est une destination unique et qui offre une expérience de pêche inoubliable. Toutefois nombre de plans d’eau sont aussi ouvert à la pêche hivernale, certain moins connu des amateurs. Cet article va vous en faire découvrir quelques-uns. Il est bien évidemment de votre responsabilité de vérifier ces informations sur le site officiel du ministère. 

 

1 – Lac kénogami  20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche.

2 – lac Labonté (48°35’28 » N., 71°26’44 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

3 – lac Margane (49°56’33 » N., 71°07’16 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

4 – lac Montréal (49°04’22 » N., 72°54’44 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

5 – lac Pileushiu (49°26’44 » N., 72°50’04 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

6 – lac Sébastien (48°39’29 » N., 71°10’03 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

7 – lac Sans nom (49°07’14 » N., 72°01’54 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

8 – lac Sans nom (49°08’24,7″ N., 72°09’26 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

9 – lac Sans nom (49°09’6,7″ N., 72°09’55,4″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

10 – lac Sans nom (49°10’32,6″ N., 72°08’32,9″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

11 – lac Sans nom (49°10’39,4″ N., 72°08’20,7″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

12 – lac Sans nom (49°13’11 » N., 71°57’20 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*13 – lac Sans nom (49°41’53,1″ N., 71°37’56,7″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*14 – lac Sans nom (49º46’29 » N., 71º02’04 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

15 – lac Abel (49°04’23″ N., 72°14’58″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

16 – lac aux Aulnes (48°55’20″ N., 72°44’09″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

17 – lac aux Brochets (49°03’02 » N., 72°15’46 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

18 – lac Cawachagami (48°55’55 » N., 72°44’13 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

19 – lac Chausson (49°25’15 » N., 71°50’18 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

20 – lac Croche (48°58’58 » N., 72°40’52 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

21 – lac à la Croix (48°23’48 » N., 71°46’35 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

22 – lac Grand Brochet (49°05’14 » N., 72°29’51 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

23 – lac Gronick (49°06’24 » N., 72°59’17 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

24 – lac Labrecque (48°40’52 » N., 71°29’39 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

25  – lac du Dépôt (49°03’59 » N., 72°02’09 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*26 – lac Kauashekamatsh (49°51’40 » N., 71°17’46 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

27 – lac Loup Cervier (49°04’55 » N., 72°27’15 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*28 – lac Sans nom (49°50’48 » N., 71°17’58 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

29 – lac Noir (49°01’37 » N., 72°00’32 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

30 – lac Paré (48°57’21 » N., 72°37’16 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

31 – lac Petit lac Savard (49°12’45 » N., 71°56’39 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

32 – lac Pelletier (49°27’56,9″ N., 72°01’14,9″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

33 – lac à la Poche (49°07’02 » N., 72°08’37 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

34 – lac Rivaille (49°31’21,4″ N., 71°53’25 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

35 – lac Savard (49°13’05 » N., 71°57’41 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

36 – lac Ushisk (49°15’12 » N., 72°55’56 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

37 – lac Vert (48°56’38 » N., 72°44’15 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

38 – lac Yenevac (49°09’14,3″ N., 72°09’0,6″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

**39 – lac Estaire (48°51’12 » N., 71°17’45 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

40 – lac Falardeau (49°08’19 » N., 72°26’41 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*41 – lac Sans nom (49°53’55 » N., 71°49’19 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*42 – lac Sans nom (49°53’21 » N., 71°47’51 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

43  – rivière aux rats entre le pont de la rue DuPont en amont (48°58’38 » N., 72°17’17 » O.) et le pont de la chute Évelyne en aval (48°57’33 » N., 72°15’42,5″ O.). 20 décembre au 31 mars toutes espèces

44 – lac aux Oiseaux (49°27’51″ N., 72°03’14″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

45 – lac Caché (49°18’06 » N., 72°01’48 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

46 – lac Carcajou (49°14’03 » N., 72°56’20 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

47 – lac des Amarantes (48°56’12 » N., 74°09’29 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

48 – lac des Coudes (49°03’35 » N., 72°37’45 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

49 – lac des Habitants (48°47’50 » N., 71°24’50 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

50 – lac du petit bras (48°37’02 » N., 71°30’09 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

51 – lac La Mothe (48°47’03 » N., 71°09’13 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf touladis

52 – lac Bilodeau (48°43’46 » N., 71°12’50 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf touladis

53 – lac Creux (48°42’59 » N., 71°12’55 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf touladis

54 – rivière Ouiatchouan (secteur situé à l’extérieur de l’aire faunique communautaire du lac Saint-Jean) entre l’émissaire du lac Ouiatchouan et la chute Maligne (48°25’35 » N., 72°10’08 » O.). 20 décembre au 31 mars toutes espèces

55 – lac Bouchette (48°14’07 » N., 72°12’31 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

56 – lac Ouiatchouan (48°16’18 » N., 72°11’02 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*57 – rivière Ouiatchouan entre le lac Bouchette et le barrage Commissaires. 20 décembre au 31 mars toutes espèces

58 – rivière Petite Décharge entre les structures de rétention du lac Saint-Jean et son embouchure dans la rivière Saguenay. 20 décembre au
31 mars toutes espèce sauf ouananiche

*59 – lac Rita – (49°29’31 » N., 71°13’07 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

60 – lac Vert – (48°21’57 « N., 71°38’42 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

61 – rivière Métabetchouane (secteur situé à l’extérieur de l’aire faunique communautaire du lac Saint-Jean) – entre la Grande Écluse( 48°10’48 » N., 71°53’32″ O.) et le rapide Gingras situé à environ 11 km en amont, aux points 48°06’09 » N., 71°55’50 » O. 20 décembre au 31 mars toutes espèces

62 – lac des Commissaires – (48°11’14 » N., 72°15’51 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

63 – lac Kénogamichiche – (48°22’05 » N., 71°36’05 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*64 – lac Marie-Paule – (49°29’26 » N., 71°12’02 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*65 – lac sans nom – (48°26’36 » N., 71°32’54 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

*66 – lac sans nom – (49°16’30 » N., 70°05’20 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

67 – lac de l’Aqueduc – (48°27’07 » N., 71°31’55 » O., Municipalité de Larouche) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

68 – lac Caribou – (48°35’44,4″ N., 72°47’44 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

69 – lac Ceinture – (48°51’29 » N., 71°55’15 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

70 – lac Clairvaux – (48°34’43 » N., 72°46’47 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

71 – lac Delaunière – (48°57’56″ N., 72°35’40″ O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

72 – lac Émile – (48°38’36 » N., 73°16’56 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

73 – lac Le Barrois – (48°35’47 » N., 72°52’16 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

74 – lac Grand lac Clair – (49°01’35 » N., 73°02’18 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

75 – lac à l’Ours – (48°36’20 » N., 72°48’10 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

76 – lac Potvin – (48°37’45 » N., 73°08’59 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

77 – lac Rond – (48°22’35 » N., 72°20’00 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces

78 – rivière Saguenay – entre la partie en aval du barrage de l’Isle Maligne et des structures de rétention du lac Saint-Jean (Grande Décharge) et une ligne perpendiculaire à la rivière Saguenay passant par l’extrémité la plus en amont du barrage Chute-à-Caron, sur la rive sud de la rivière Saguenay. 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

79 – lac Tchitogama – (48°48’58 » N., 71°22’55 » O.) 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

80 – rivière Mistassibi – entre la route 169 et le lac au Foin. 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

*81 – rivière Mistassibi nord-est – entre son embouchure dans la rivière Mistassibi et la limite nord de la zone 28. 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

82 – rivière Péribonka (secteur situé à l’extérieur de l’aire faunique communautaire du lac Saint-Jean). – entre le barrage de Chute-à-la- Savane et le 49e degré de latitude nord. 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

83 – lac à Jim (aire faunique communautaire du lac Saint-Jean) – (49°00’55 » N., 72°44’18 » O.) (cantons Girard et Ramezay) 20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

84 – lac Saint-Jean (aire faunique communautaire du lac Saint-Jean) – les eaux entourées par les routes 169, 170 et 373 [à l’exception de la partie de la rivière Mistassini comprise entre le pont de la route 169 et l’extrémité en aval de la plus grande des deux îles situées immédiatement en aval de ce pont (île Lepage) et des parties des rivières Grande Décharge et Petite Décharge comprises entre les ponts de la route 169 et le barrage de l’Isle Maligne et jusqu’aux structures de rétention du lac Saint-Jean].20 décembre au 31 mars toutes espèces sauf la ouananiche

 

84 – lac Saint-Jean

83 – lac à Jim

82 - rivière Péribonka

80 – rivière Mistassibi

79 – lac Tchitogama

78 – rivière Saguenay

77 – lac Rond 

76 – lac Potvin

75 – lac à l’Ours

74 – lac Grand lac Clair

73 – lac Le Barrois

72 – lac Émile

71 – lac Delaunière

70 – lac Clairvaux 

69 – lac Ceinture 

68 – lac Caribou

51 – lac LaMothe

52 – lac Bilodeau

53 – lac Creux

54 – rivière Ouiatchouan

55 – lac Bouchette

56 - lac Ouiatchouan

58 – rivière Petite Décharge 

60 – lac Vert

61 – rivière Métabetchouane 

62 – lac des Commissaires 

63 - lac Kénogamichiche

66 – lac sans nom

67 – lac de l’Aqueduc

50 – lac du petit bras

49 – lac des Habitants

48 – lac des Coudes

47 – lac des Amarantes

46 – lac Carcajou

45 – lac Caché

44 – lac aux Oiseaux

43  – rivière aux rats

40 – lac Falardeau

38 – lac Yenevac

37 – lac Vert

36 – lac Ushisk

35 – lac Savard

34 – lac Rivaille

33 – lac à la Poche

32 – lac Pelletier

31 – lac Petit lac Savard

30 – lac Paré

29 – lac Noir

27 – lac Loup Cervier

25  – lac du Dépôt

24 – lac Labrecque 

23 – lac Gronick

22 – lac Grand Brochet

21 - Lac-à-la-Croix

20 - lac croche

19 – lac Chausson

18 – lac Cawachagami

17 - lac aux brochets

16 - lac aux Aulnes

15 - lac Abel

12 - lac Sans nom

11 - lac Sans nom

10 - lac Sans nom

9 - lac Sans nom

8 - lac Sans nom

7 - lac Sans nom

6 - lac Sébastien

5 - lac Pileushiu

4 - lac Montréal

3 - lac Margane

2 - Lac Labonté

1- Lac Kénogami

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Le fizzing des poissons cause t’il plus de mal que de bien ??

 

Cet article a pour but de démystifier cette pratique, qui semble de plus en plus pratiqué par les pêcheurs d’achigan (puisque la remise à l’eau est très populaire pour cette espèce) lorsque ceux ci sont capturé en grande profondeurs.

Premièrement en quoi consiste le « fizzing » ?? Il s’agit d’une méthode utilisée pour lutter contre les barotraumatisme qui sont causé par une remontée trop rapide des grandes profondeurs. Elle consiste à évacuer l’air contenu dans la vessie natatoire du poisson, le tout à l’aide d’une aiguille (le plus souvent mais d’autres objets sont aussi utilisé) qui vous permet de perforer cette dernière ce qui permettra à votre capture de se remettre plus rapidement de cette remontée trop rapide.

Le problème majeur avec le « fizzing » sont les risques d’infections qui sont toujours possible, malgré que ce risque est grandement atténué avec l’utilisation d’aiguille stérile neuve sur chaque poissons. Toutefois même avec cette précaution il demeure un certain pourcentage de risque d’infection puisque nos embarcations ne sont pas des milieux aseptisé. De plus vous devez connaitre parfaitement l’anatomie interne de vos poissons afin de percer au bon endroit et ne pas le blesser inutilement. Qui plus est la vessie natatoire est situé très proche d’organes vitaux (cette affirmation est d’autant plus vrais chez les espèces longiforme comme par exemple nos dorés) donc une mauvaise manipulation pourrait blesser très gravement ou même tuer votre patient.

Mon avis c’est bien beau mais elle vaut ce qu’elle vaut. Donc qu’en disent les professionnel??  Pour toutes les raisons énumérée plus haut (infection, mauvaise connaissance de l’anatomie du poisson) S.J Kerr ne semble pas recommander l’utilisation de cette technique dans son étude effectuée en 2001. D’autres scientifiques semblent dire qu’elle est inoffensive pour le poisson (lee 1992). D’autres études ont été effectuée avec des résultats intéressant entre autre  (Nguyen, Gravel et al. 2009) qui ont fait leurs expérimentations sur des sandres et des perches, leur conclusion semble dire que si bien effectuée le « fizzing » n’a pas d’effet négatif chez le poisson. Quand à eux  Brusesewitz et al. (1993) ont fait des essais sur des lottes qui s’étaient entièrement remis de cette manoeuvre après 8 semaines. Cette méthode demeure quand même controversée auprès de la communauté scientifique. On peut espérer des résultat plus récent puisque lors du tournois berkley b1 (au moin lors de l’édition 2013) certain achigan ont été conservé afin de faire une étude plus approfondie sur les effets à long terme de cette pratique.

Il faut savoir que ce n’est pas partout que cette pratique est légale ou tolérée. Du moin pour le Québec il n’existe pas de réglementation (au moment d’écrire cet article). Quand à nos voisins Ontarien il n’y a pas de réglementation non plus par contre cette pratique n’y est pas encouragée.Mais certains états américain la prohibent. Pour ce qui est des tournois il s’agit de cas par cas, plusieurs n’en font pas mention dans leur règles, d’autres en encouragent la pratique et certain la prohibent.

Après ces éclaircissement la décision vous reviens à vous d’utiliser ou pas cette méthode. Notez bien que je ne suis pas un professionnel en la matière et que si vous voulez en savoir plus sur le sujet je vous encourage fortement à consulter les liens suivant, de nombreux vidéos sont disponible sur la toile vous expliquant plus en détails la manoeuvre.

 

http://www.theses.fr/2014AIXM4326.pdf

http://www.fishfactor.tv/documents/Swim%20Bladder-Vessie%20Natatoire/228130.pdf

http://www.fecpl.ca/wp-content/uploads/2008/08/NAJFM-Gravel-2008.pdf

http://francais.berkleyb1.com/uploads/1/1/3/6/11362540/cp-b1final2013-fr.pdf