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Les Mouches de type « Balanced »: Un Atout Indispensable!!

 

Les « balanced flies » sont une évolution scientifique des classiques de la pêche à la mouche, comme le Wooly Bugger. Ils sont conçus pour se présenter horizontalement dans la colonne d’eau, imitant ainsi de manière plus réaliste les sources de nourriture aquatiques.  Cette méthode relativement nouvelle a gagné en popularité grâce à des pêcheurs et des monteurs de mouches désireux d’accroître leurs captures en améliorant le réalisme de la présentation de leurs mouches. Elles sont montées en utilisant un hameçon de type jig auquel on ajoute un lest à l’avant (souvent une épingle avec une bille de tungstène est utilisée) de manière à ce que la mouche se maintienne horizontalement dans l’eau améliorant drastiquement le réalisme de la présentation.

Extrêmement bénéfique en lac, cette technique de pêche se pratique en utilisant une soie flottante souvent en dérive naturelle ou avec un indicateur de touche. Je privilégie cette méthode car elle permet d’ajuster précisément la profondeur à laquelle l’appât va évoluer. Bref vous spottez le poisson avec un sonar et vous ajustez la profondeur sous l’indicateur ..

Il y a plusieurs types de mouches « balanced », la plus célèbre étant la « balanced leech », qui imite à la perfection les sangsues. La « balanced damsel » est également très productive, surtout dans les eaux lacustres en phase d’eutrophisation avancée. Quant aux « balanced minnow », vous pouvez adapter presque n’importe quel type de streamer pour créer une imitation parfaite des poissons fourrage que recherchent vos proies. Les « balanced scud », qui imitent les gammares, sont extrêmement efficaces lorsqu’ils sont utilisés sous un indicateur de touche avec une présentation très lente. Et que dire des « balanced chironomid » ? Ils reproduisent à la perfection les larves de diptères et sont redoutablement efficaces sous un indicateur.

Les mouches de type ‘Balanced’ se révèlent être un outil essentiel pour tout pêcheur à la mouche. Leur conception unique permet une présentation plus naturelle et efficace, augmentant ainsi les chances de succès. Que ce soit pour attraper des ombles de fontaine ou d’autres espèces, ces leurres offrent une polyvalence et une performance inégalées. En intégrant ces mouches dans votre arsenal, vous serez mieux préparé pour vos prochaines aventures de pêche. Afin de mieux vous orienter sur le choix de vos mouches, je vous suggères la lecture d’un article sur l’alimentation de la truite Pour plus d’informations sur la pêche avec un indicateur ou sur l’utilisation de chironomides je vous invite à consulter le travail de  Brian Chan ou encore de Phil Rowley

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La quête du trophée ultime: 10 destinations de pêche à la truite mouchetée au Québec

Si vous êtes un pêcheur passionné et à la recherche d’une aventure inoubliable, alors le Québec est la destination idéale pour vous. Avec ses eaux cristallines et ses paysages à couper le souffle, le Québec est un terrain de jeu pour les pêcheurs de truite mouchetée trophée. La truite mouchetée est un poisson majestueux qui peut atteindre des tailles impressionnantes et offre un défi de taille aux pêcheurs les plus expérimentés. Si vous êtes à la recherche d’une expérience de pêche unique et d’une chance de capturer un trophée inoubliable, alors poursuivez votre lecture pour découvrir les meilleures destinations pour la truite mouchetée trophée au Québec. Je vous présente donc une liste de 10 destinations incontournables pour tout chasseur de grosse truite mouchetée. Certains de ces plans d’eau sont faciles d’accès et d’autres vous demanderont plus de préparation. Bien sur la liste pourrait être beaucoup plus longue ..

1 – Lac Walker

Perché dans les montagnes de la réserve faunique Port-Cartier-Sept-Îles se trouve le lac Walker, un joyau naturel d’une beauté à couper le souffle. Ses parois escarpées se dressent vers le ciel, témoins silencieux de la majesté de ce lac. Avec une profondeur de plus de 280 mètres, le lac Walker est le plus profond du Québec et abrite une population de truites mouchetées indigènes qui rivalisent avec les meilleures zones de pêche de la planète. Ce lac est un véritable trésor.

2 – Lac Albanel

Perché à l’est du lac Mistassini, monumentale étendue d’eau au coeur de la réserve faunique des lacs Albanel, Mistassini et Waconichi, le lac Albanel se déploie comme une mer intérieure, étalant une superficie de plus de 445 km2. Les pêcheurs peuvent s’essayer à capturer diverses espèces, telles que le doré jaune, le grand brochet du nord, le touladi ou truite grise, et bien sûr la célèbre truite mouchetée, qui atteint des tailles spectaculaires dans ces eaux. Chasseur de trophée préparez-vous!!!

3 – Lac Mistassini

Il s’agit ici du lac le plus vaste du Québec, étalant une superficie colossale de 2 335 km2, parsemé de nombreuses îles qui en font un véritable labyrinthe. Il sera donc judicieux de se munir d’un GPS pour s’y aventurer. Tout comme son petit frère, le lac Albanel, ce lac offre la possibilité de pêcher de nombreuses espèces, telles que le doré jaune, le grand brochet, le touladi ou la truite grise, ainsi que la fière truite mouchetée, qui atteint des tailles impressionnantes dans cette mer intérieure.

4 – Lac Waconichi

Situé à l’entrée de la réserve faunique des lacs Albanel, Mistassini et Waconichi, ce lac grandiose, aux eaux paisibles, abrite une pêche d’une richesse inouïe. À l’ombre de la majestueuse région de Chibougamau, les pêcheurs peuvent y tenter leur chance avec le doré jaune, le grand brochet, la truite grise, ainsi qu’avec la lumineuse truite mouchetée, qui peut atteindre des tailles époustouflantes, dépassant même les 2 kilogrammes dans ce magnifique plan d’eau.

5 – Lac Témiscouata

Le lac Témiscouata, un joyau niché au coeur du sud-est du Québec, est un site de toute beauté. Environné de forêts luxuriantes, il se situe à proximité immédiate de la ville de Cabano. Avec une longueur dépassant allégrement les 40 kilomètres, il offre une vue panoramique à couper le souffle. C’est un lac très poissonneux, réputé pour ses truites mouchetées de taille imposante, ainsi que pour les touladis qu’il abrite. De plus, ses eaux sont peuplées par de nombreuses perchaudes et corégones, attirant les amateurs de pêche en quête de défis.

6 – Grand Lac Froid 

Dans les vastes étendues sauvages de la réserve faunique rouge-matawin de Lanaudière se cache ce lac méconnu, mais pourtant doté d’une richesse incroyable. Il est rempli de truites mouchetées, ces poissons magiques aux couleurs éclatantes et aux caractéristiques uniques. On dit que leur poids moyen dépasse allègrement la livre, et que les amateurs de pêche à la mouchetée pourraient bien y trouver leur bonheur. C’est une destination idéale pour les amoureux de la nature et de la pêche en quête de défis et de grands moments de découverte. Vous pourrez aussi espérer y capturer des touladi.

7 – Rivière aux Feuilles

Pour les aventuriers en quête d’une expérience unique, la rivière aux feuilles est là pour vous répondre ! Cachée au fin fond de l’arrière-pays, loin des métropoles bruyantes, elle serpente à travers les vastes étendues de la toundra, offrant des paysages à couper le souffle. C’est un lieu idéal pour pêcher les plus grands poissons de nos eaux, tels que le puissant saumon atlantique, la majestueuse truite mouchetée et le redoutable touladi. Avec un peu de chance et de savoir-faire, vous pourrez capturer de véritables trophées dans chacune de ces espèces, et rentrer chez vous avec des souvenirs inoubliables et des histoires incroyables à partager. Laissez-vous emporter par l’esprit d’aventure et partez à la découverte de la rivière aux feuilles !

8 – Rivière Ste-Marguerite
Sur la rive nord du majestueux fjord du Saguenay se trouve une rivière des plus spectaculaires, prenant sa source dans le cœur des monts Valin. Elle abrite une richesse incroyable de poissons, notamment le fameux saumon atlantique, pour lequel vous pourriez bien avoir la chance de vous mesurer lors d’une pêche haletante. Mais ce n’est pas tout, car cette rivière regorge également d’une abondance de truites mouchetées anadromes, ces poissons redoutables aux tailles impressionnantes, prêts à vous offrir de véritables combats de titans. Facile d’accès et à proximité des grands centres, cette rivière offre une expérience de pêche inoubliable pour les amateurs de la discipline. Laissez-vous tenter par les eaux cristallines.

9 – Les diverses rivière à saumon 

Un article sur les truites mouchetées trophée ne serait pas exhaustif sans faire mention des rivières à saumon du Québec. Que ce soit sur la côte nord, en Gaspésie ou au Saguenay, bon nombre  de ces rivières abritent des populations de truites mouchetées anadromes des plus intéressantes, offrant de nombreuses surprises en termes de tailles remarquables. Laissez-vous tenter par ces eaux abondantes et découvrez les merveilles de la pêche à la truite mouchetée au Québec.

10 – La Zec Buteux

Si vous êtes un passionné de pêche, alors ce territoire exceptionnel vous offre des possibilités presque infinies. Il regorge d’étendues d’eau propices à la rencontre avec des truites mouchetées de taille impressionnante. Un article détaillé a été consacré à cet endroit de rêve pour les pêcheurs, et je vous invite à le découvrir. Plongez dans les eaux cristallines de ce territoire exceptionnel et préparez-vous à vivre une aventure inoubliable !

secret bien gardé partie 1 la zec buteux

Conclusion 

En conclusion, le Québec est une destination de choix pour les pêcheurs de truite mouchetée trophé. Avec ses nombreux lacs et rivières, les pêcheurs peuvent explorer de nouveaux horizons et découvrir de nouveaux spots de pêche. Que vous soyez un pêcheur débutant ou expérimenté, le Québec offre une expérience unique et inoubliable pour chacun. Alors, préparez votre matériel de pêche et partez à la découverte des eaux cristallines du Québec à la recherche de la truite mouchetée trophée. Bonne pêche!

 

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Découvrez les secrets de l’alimentation des truites: de la nourriture de base aux proies les plus surprenantes

 

Les truites sont des poissons carnivores qui se nourrissent principalement de petits poissons, de vers, de crustacés, de mollusques et d’insectes. Les sources d’alimentation varient en fonction de l’âge, de la taille et de l’habitat de la truite.

Les jeunes truites se nourrissent principalement de plancton, de petits crustacés tels que les copépodes et les cladocères, ainsi que de petits mollusques comme les gastéropodes et les bivalves. Les truites adultes consomment généralement des proies plus importantes telles que les insectes, les vers, les mollusques, les crustacés et les poissons.

Les insectes sont l’une des principales sources de nourriture pour les truites, en particulier les éphémères, les caddis, les mouches de rivière et les mouches de ruisseau. Ces insectes sont riches en matières grasses et en protéines, et sont particulièrement importants pour les truites en période de reproduction et en hiver, lorsque les autres sources de nourriture sont moins abondantes.

Les vers sont également une source importante de nourriture pour les truites, en particulier les vers de terre et les vers de roche. Les crustacés tels que les écrevisses de rivière et les gammares sont également une source importante de nourriture pour les truites. Les mollusques comme les escargots et les limaces sont également consommés par les truites mais dans une moindre mesure.

Elles peuvent également se nourrir de souris et d’autres petits mammifères, ainsi que de sangsues. Ces aliments peuvent être particulièrement importants pour les truites qui vivent dans les ruisseaux et les rivières à courant rapide, où les insectes et les invertébrés ne sont pas toujours disponibles en quantités suffisantes

Il est important de noter que les truites peuvent s’adapter à leur environnement et à la disponibilité des proies. Par conséquent, il peut y avoir des variations dans les sources d’alimentation selon les différents plans d’eau et les saisons.

Les insectes et les invertébrés sont des proies importantes pour les truites dans leur environnement naturel. Les truites adultes et les alevins se nourrissent principalement d’insectes et d’autres invertébrés tels que les vers de terre, les crustacés et les mollusques. Ces proies sont riches en protéines et en graisses, ce qui est essentiel pour le développement et la croissance des truites.

Les éphémères, par exemple, ont des taux élevés de protéines et de graisses, ce qui les rend très nutritives pour les truites. Les caddis et les mouches à cornes contiennent également des niveaux élevés de protéines et de graisses, ce qui en fait des proies importantes pour les truites. Les larves de trichoptères d’eau sont également riches en protéines et en graisses, et peuvent être considérées comme des proies de choix pour les truites.

Il est important de noter que leur apport calorique dépend de l’espèce d’insectes et de leur état de croissance.

Les caddis (famille Trichoptera) sont des insectes aquatiques importants dans l’alimentation de nombreux poissons, en particulier les truites. Les caddis sont des proies facilement disponibles pour les truites car ils sont présents tout au long de l’année, bien que leur abondance varie selon la saison.

Les caddis ont un rôle important dans l’alimentation des truites car ils sont une source riche en protéines et en lipides. Les larves de caddis sont également très riches en matières grasses, ce qui en fait une source importante d’énergie pour les truites qui se préparent à la reproduction ou à l’hiver.

Les caddis sont également importants pour les truites car ils sont un des rares insectes qui peuvent être consommés dans leur stade de chrysalide. Les chrysalides de caddis sont très riches en matières grasses et en protéines, et sont donc une source importante d’énergie pour les truites en hiver.

Les chrysalides sont un stade de développement des insectes appartenant à l’ordre des Lépidoptères (papillons et papillons de nuit) et des Trichoptères (caddis). C’est la phase de transition entre le stade de larve et le stade adulte.

Les chrysalides sont formées lorsque les larves se transforment en un stade de repos, appelé pupation. Pendant cette phase, les larves subissent une métamorphose importante, au cours de laquelle elles se transforment en un organisme adulte. Les chrysalides sont souvent très protégées, et sont souvent cachées dans des endroits difficiles d’accès pour les prédateurs.

Les chrysalides sont généralement immobiles et ne se nourrissent pas, mais elles disposent de réserves de nutriments accumulées pendant la phase larvaire pour se développer. Les chrysalides sont souvent très protégées, et sont souvent cachées dans des endroits difficiles d’accès pour les prédateurs.

Il est important de noter que les caddis sont également importants pour les autres espèces de poissons, les amphibiens, les oiseaux et les petits mammifères qui se nourrissent d’insectes.

Il existe plusieurs espèces de caddis qui ont une importance dans l’alimentation de la truite, mais pour donner quelques exemples :

  • Hydropsyche sp. (noms communs : caddis à tête rouge, caddis à tête noire)
  • Limnephilus sp. (noms communs : caddis à tête rouge, caddis à tête noire)
  • Rhyacophila sp. (nom commun : caddis à tête rouge)

voici un exemple de calendrier d’éclosion des insectes couramment utilisés comme proies pour les truites

  • Avril : Les éphémères de printemps (Baetis spp.) commencent à éclore. Mouche artificielle populaire : Blue Winged Olive (BWO)
  • Mai : Les éphémères de printemps (Baetis spp.) continuent à éclore, ainsi que les éphémères de rivière (Ephemera simulans) et les caddis (Hydropsyche spp. et Limnephilus spp.). Mouche artificielle populaire : Elk Hair Caddis
  • Juin : Les éphémères de printemps (Baetis spp.) et les éphémères de rivière (Ephemera simulans) continuent à éclore, ainsi que les caddis (Hydropsyche spp. et Limnephilus spp.) et les mouches à cornes (Chironomidae). Les libellules (Odonata) commencent également à éclore. Mouche artificielle populaire : Royal Wulff, Adams
  • Juillet : Les éphémères de rivière (Ephemera simulans) continuent à éclore, ainsi que les caddis (Hydropsyche spp. et Limnephilus spp.) et les mouches à cornes (Chironomidae). Les libellules (Odonata) continuent à éclore et les pierres à eau (Perlidae) commencent à éclore. Mouche artificielle populaire : Stimulator, Golden Stone
  • Août : Les pierres à eau (Perlidae) continuent à éclore, ainsi que les mouches à cornes (Chironomidae) et les libellules (Odonata). Les dryflies (mouches sèches) deviennent de plus en plus populaires. Mouche artificielle populaire : Parachute Adams, Humpy

Il est important de noter que ce calendrier est basé sur des données générales et que les variations climatiques et les conditions locales peuvent affecter les dates d’éclosion réelles. Il est donc important de surveiller les conditions sur le terrain pour déterminer quels insectes sont présents et les imiter avec des mouches artificielles appropriées.

L’utilisation d’une pompe à estomac pourrait s’avérer un choix plus que judicieux afin de découvrir rapidement de quoi s’alimentent vos truites!!!

 

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Les Éphémères

Comme plusieurs le savent déjà, les éphémères comptent pour un fort pourcentage de l’alimentation de la truite. L’ordre des ephemeroptera compte pas moin de 2000 espèces différentes, je vous laisse imaginer toute la variété de taille et de couleur possible. Elles portent bien leur nom puisque le stade adulte ne compte que pour quelques heures dans toute leur existence. Donc le plus important stade de leur cycle de vie est le stade larvaire. Lors des éclosions lorsque les éphémères passent de l’état de nymphe à l’état adulte la truite s’en donne à coeur joie dans cette manne calorique, ce qui fait la joie des pêcheurs qui savent profiter des ces moments magique.Par contre leur vie à l’état de nymphe peut varier de quelques mois à 3 ans selon l’espèce et le milieu, donc il y a en tout moment des nymphes d’éphémère dans les cours d’eau; ce qui fait des imitations de ce stade de vie un leurre redoutable pour déjouer les truites les plus méfiantes.

Les stades larvaires sont généralement les plus importants pour la pêche car ils représentent la forme la plus abondante et la plus vulnérable des éphémères dans les eaux, de nombreuses imitation de ce stade sont disponible sur le marché que ce sois des mouches ou des leurres souple.. Les stades larvaires des éphémères se déroulent entièrement dans l’eau et varient en taille et en forme en fonction de l’espèce. En général, les larves des éphémères sont allongées, avec un corps mince et cylindrique. Elles ont une tête proéminente, des mandibules puissantes pour capturer les proies, et des pattes postérieures pour se propulser dans l’eau. Certaines espèces ont des branchies pour respirer, tandis que d’autres utilisent une membrane cuticulaire pour absorber l’oxygène dissous dans l’eau. Les larves des éphémères sont généralement transparentes ou de couleur grise, et peuvent atteindre jusqu’à 2cm de longueur. Elles sont carnivores et se nourrissent généralement de petits invertébrés tels que les nématodes, les tardigrades et les rotifères.

La phase de nymphe est un stade intermédiaire entre le stade larvaire et la phase adulte. Les nymphes ont une apparence plus proche de celle des adultes, mais ils ont encore des éléments de la morphologie larvaire, comme les membres et les antennes rudimentaires.

La phase adulte, les éphémères ont atteint leur forme définitive. Ils ont des ailes et des pattes bien développées, ainsi qu’une tête plus grande et un abdomen plus volumineux. Les éphémères adultes ont une courte durée de vie, généralement de quelques jours à quelques semaines, leur permettant de se reproduire avant de mourir.

En résumé, l’évolution entre le stade larvaire et la phase adulte des éphémères est marquée par des changements morphologiques importants, une transition de la vie aquatique à la vie aérienne et une adaptation aux besoins alimentaires et reproducteurs différents.

La reproduction des éphémères varie selon les espèces. Certaines espèces pondent des œufs à la surface de l’eau, tandis que d’autres les déposent sur les plantes ou les objets immergés. Le nombre d’œufs varie également selon les espèces, allant de quelques dizaines à des milliers. La taille des œufs varie également, allant de quelques millimètres à quelques millièmes de millimètres.

La fécondation des oeufs d’éphémères se fait généralement de manière externe, c’est-à-dire que les mâles et les femelles se rencontrent dans l’eau et se reproduisent en libérant leurs gamètes. La femelle pond ensuite ses oeufs dans l’eau ou sur des surfaces immergées, où ils seront fécondés par les spermatozoïdes libérés par le mâle. Certains types d’éphémères, comme les Ephemera danica, ont une reproduction plus complexe, où la femelle pond ses oeufs dans les cavités des plantes immergées, et les mâles y déposent leurs spermatozoïdes pour féconder les oeufs.

La plupart des éphémères pondent leurs œufs dans un endroit où il y a un courant d’eau pour assurer un bon transport des œufs et des larves. Les œufs éclosent généralement en quelques heures ou quelques jours, selon les conditions météorologiques et l’espèce. Les larves émergentent de l’œuf et commencent immédiatement à se nourrir.

  • L’éphémère ardoisée (Ephemera simulans) est connue sous le nom commun de « Blue-winged Olive » en anglais. Cette espèce émerge généralement entre avril et mai. Les mouches artificielles qui l’imitent sont les « Blue-winged Olive Duns » ou les « BWO ».
  • L’éphémère à tête noire (Ephemera guttulata) est connue sous le nom commun de « Dark Hendrickson » en anglais. Cette espèce émerge généralement entre avril et mai. Les mouches artificielles qui l’imitent sont les « Dark Hendrickson » ou les « DH ».
  • L’éphémère à tête rouge (Ephemera vulgata) est connue sous le nom commun de « March Brown » en anglais. Cette espèce émerge généralement entre avril et juin. Les mouches artificielles qui l’imitent sont les « March Brown » ou les « MB ».
  • L’éphémère à tête jaune (Ephemera varia) est connue sous le nom commun de « Yellow Drake » en anglais. Cette espèce émerge généralement entre mai et juin. Les mouches artificielles qui l’imitent sont les « Yellow Drake » ou les « YD ».
  • L’éphémère à tête grise (Ephemera guttipes) est connue sous le nom commun de « Gray Drake » en anglais. Cette espèce émerge généralement entre mai et juin. Les mouches artificielles qui l’imitent sont les « Gray Drake » ou les « GD ».

Il est important de noter que ces périodes d’éclosion peuvent varier en fonction des conditions météorologiques et de l’emplacement géographique, il est donc préférable de se renseigner auprès des pêcheurs locaux pour connaître les périodes d’éclosion les plus courantes dans votre région.

En conclusion, les éphémères sont des insectes aquatiques qui ont un cycle de vie court mais intense. Ils jouent un rôle important dans les écosystèmes aquatiques en tant que nourriture pour les poissons et les oiseaux. Les pêcheurs à la mouche utilisent des mouches artificielles pour imiter les éphémères dans leur pêche sportive. Il est important de préserver les écosystèmes aquatiques pour assurer la survie des éphémères et d’autres espèces. Les différentes espèces d’éphémères présentes au Québec ont des périodes d’éclosion différentes, il est donc important de connaître ces périodes pour pouvoir les imiter efficacement avec des mouches artificielles. Il est également important de connaître les différentes espèces pour mieux comprendre les besoins de ces insectes et ainsi mieux les protéger.

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Mouchetée sous la glace : Toutes les astuces!!

Ma tactique??? Pêcher le garde-manger. Il en existe bien d’autres; mais celle ci après énormément d’expérimentation, nous a permis (à mes partenaires et moi) de capturer au cours des dernières années plus de truites et souvent de plus belle tailles. La truite mouchetée malgré ce qu’on pourrait croire est une vrai goinfre. Elle mange de tout, allant du petit poisson aux petit mammifères en passant par toute la gamme d’insecte, de larves et divers invertébrés tel que les gammares (crevette d’eau douce) ou les sangsues.  Ceci constitue un énorme avantage pour le pêcheur sachant exploiter sa faiblesse.

 

Alors où se trouve ce fameux garde-manger?? Tout simplement dans les zones peu profonde qui sont généralement les zones les plus fertile du plan d’eau. Ces zones offrent un habitat idéal pour la panoplie complète de ses proies. Plus particulièrement les poissons fourrages qui y trouvent cachette et nourritures. Les rocher émergeant de la surface, les barrages de castors ainsi que les arbres submergé sont un bon point de départ pour la recherche de ce fichu placard à nourritures. Toutefois les secteurs peu profond bordant une fosse plus profonde sont des endroits à prospecter. Mais de quel profondeur parles-t-on quand on fait référence à peu profonde??? Je dirais de visu qu’une colonne entre 2 et 6 pieds d’eau sous la glace est un bon indicateur; il est bien évident que ce n’est qu’une règle de base qui n’est pas immuable.

Maintenant que nous avons découvert les endroits potentiel où pêcher comment le feront-nous?? En saison hivernale la réglementation nous permet généralement d’utiliser plus d’une ligne. Dans ma région le nombre autorisé est de cinq lignes. Donc pour moi le tout est bien simple quatre brimbales et une petite canne à dandiner. Brimbales que vous disposerez afin de couvrir une bonne partie du territoire que vous aurez ciblé (en variant légèrement la profondeur afin de bien comprendre la dynamique de votre secteur) tout en laissant une distance raisonnable entre chacune d’elle ce qui vous permettra d’intervenir rapidement lors d’une morsure.

Quel type de brimbale vous devriez privilégier?? Malgré l’arrivée sur le marché de toute sorte d’équipement plus technologique les uns que les autres, j’aurais tendance à vous conseiller la bonne vieille brimbale à vent ou encore si vous êtes superstitieux et que vous tenez à utiliser vos vieilles brimbales à balancier il est tout à fait possible de le faire. Il vous suffira de les activer manuellement tout au long de la journée, souvent les attaques surviennent peu après qu’on ai fait bouger la ligne, il est donc d’une importance primordiale de le faire régulièrement.

Sur vos brimbales vous pourrez utiliser une ligne de nylon tressé d’assez gros diamètre afin que celle ci sois facile à manier sur la glace; qui ne s’entremêle pas lorsque vous récupérerez un poisson et que celle ci sera laissé à la traîne sur la glace à la merci des éléments. Mais vous me direz ce type de ligne n’est pas bien discrète?? Ce n’est pas bien grave puisque vous ajouterez une longueur de fluorocarbone de faible diamètre entre votre attracteur et l’appât.

Pour ce qui est du montage de vos lignes sur vos brimbales. Je vous suggères fortement d’utiliser une cuillère ondulante légère, suivi de 12 à 18 pouces de fluorocarbone de faible résistance. Le tout agrémenté de deux hameçons, (à la manière d’un harnais à doré) appâté d’un gros vers de terre bien vivant. Si la profondeur le permet ,il est  souhaitable d’ajouter un appât en haut de l’attracteur, par exemple une éphémère souple. Concernant votre canne le même montage peut être utilisé. Toutefois, il est judicieux d’utiliser un petit leurre à dandiner tel que nos Mini BubbleEyes ou encore nos Bubble Blade.

Vous auriez avantage à positionner votre appât au centre de la colonne d’eau. Pourquoi??? simplement parce que le champ de vision de notre truite est plus orienté vers le haut. Ainsi avec du mouvement, un appât frais et un leurre bien positionné vous stimulerez autant leur ligne latérale, leur odorat et leur vue ce qui va décupler vos chances de mettre la main sur une belle piêce.

Si vous cherchez des endroits pour pêcher la truite mouchetée en saison hivervale, vous pouvez vous référer à mes anciens articles. Sois Destination pêche sur glace : Saguenay Lac Saint-Jean et secret bien gardé partie 1 la Zec Buteux .  Ainsi que la zone 18 qui offre de remarquables opportunités.

 

Sur ce bonne pêche!!

 

 

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Secret bien gardé partie 1 : La Zec Buteux

Parmi le vaste territoire Québécois se cachent plusieurs territoires unique avec un potentiel remarquable nous allons tour à tour vous dévoiler certain de ces fabuleux endroits. Pour commencer nous avons choisi une petite zec peu connu situé dans le bas Saguenay et j’ai nommé la Zec Buteux.

Petit territoire peu fréquenté, très riche en omble de fontaine trophée d’à peine 260km2; il est situé tout près de Saint-Siméon, de petit-Saguenay et de Sagard. Un peu plus de 180 plans d’eau y sont présent. Non seulement l’omble de fontaine y règne en roi et maître, mais l’omble chevalier est aussi présent dans presque une vingtaine de plan d’eau du territoire; notons aussi la présence de l’anguille d’amérique dans une dizaine de plan d’eau ainsi que de plusieurs poissons fourrage (épinoche, mulet à corne et mulet perlé). Plusieurs lacs bénéficient d’ensemencement ce qui assure une qualité de pêche supérieure à la moyenne. De plus plusieurs plans d’eau profitent de statut particulier ce qui aide fortement à la protection de ceux ci (pêche à la mouche seulement, ouverture reportée, quota réduit).

Pour le plus grand plaisir des amateurs de plein-air hivernal la zec offre la possibilité de pêcher quelques-uns de ses plans d’eau l’hiver. Ce qui augmente encore l’offre pêche dans la région. Ces lacs sont : Lac Baribeau, Lac Clair, Lac de l’Oeuf et le Lac Deux Étages (Notez bien que des règles particulières s’appliquent sur ces plans d’eau et qu’il est de votre devoir de vous en informer).

Plusieurs des plans d’eau du territoire ont un potentiel de trophée, petit indice pour les découvrir??? Ceux qui ont un quota réduit peuvent en faire parti et ceux qui contiennent des poissons appât.. Coté accessibilité la zec possède deux postes d’acceuil (situé au kilomètre 43 de la route 170 près de Petit-Saguenay et le second à environ 5km de la route 138 à partir du village de Saint-Siméon). La location d’embarcation y est possible sur plusieurs lacs du territoire et le camping y est autorisé selon certaines conditions, ce qui rend le territoire encore plus facilement accessible pour monsieur madame tout le monde à coût plus qu’abordable.

Liste des lacs de la zec contenant de l’omble chevalier :

  • Lac Arthur
  • Lac Buteux
  • Lac caleçon
  • Lac aux Canards
  • Lac de l’Écluse
  • Lac de l’Épilobe
  • Lac de la Fauvette
  • Lac Feuillos
  • Lac de la Fléole
  • Lac Fleury
  • Lac Guay
  • Lac Honorat
  • Lac de l’If
  • Lac Jamay
  • Lac le Caron
  • Lac Long
  • Lac Lyonne
  • Lac Trois Étages

Les population d’omble chevalier présente dans  ces lacs sont un privilège puisqu’il s’agit d’un vestige de la population anadrome qui vivait dans mer de champlain il y a environ 12000 ans. Ce poisson est désigné comme espèce vulnérable au Quebec il est donc de notre responsabilité d’agir de façon responsable avec ceux ci.

Comment différencier un omble chevalier d’un omble de fontaine?? Il existe plusieurs différences entres ces deux espèces mais les plus facile à observer afin de les différencier sont : l’omble chevalier n’a pas de marbrure sur le dos contrairement à nos ombles de fontaines, de plus l’absence de halo bleu bien défini, absence de la bande noire sur les nageoire et la queue est légèrement fourchée.

Au plaisir de vous croiser sur un des lac de la zec!! Surveillez attentivement la sortie de l’article 2 qui vous réserve d’autres surprises.

 

 

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La pêche, le matin? l’après-midi? le soir?? ou la nuit?

Il s’agit ici d’une question bien complexe que plusieurs pêcheurs novice ou expérimenté se posent. La réponse n’est pas facile puisqu’elle est relative à plusieurs facteurs. Comme la saison de l’année, l’espèce convoitée, la météo et bien d’autres. Je vais tenter ici de démystifier le sujet. Mais une chose est certaine à la pêche la seule certitude qu’il y a, est qu’il n’y a pas de certitude (Bruno Baillargeon).

Pour cet article je vais me baser sur le cas de la truite mouchetée que je connais plutôt bien puisque dans ma région il s’agit du poisson le plus convoité, mais je vais ajouter des détails sur d’autres espèces plus bas dans l’article.

Le printemps l’eau est froide, en général trop froide pour que l’activité du poisson sois à son paroxysme tôt le matin. Le soleil étant encore bas il ne réchauffe pas suffisamment l’eau pour que le poisson sois activement à la recherche de proie. Par contre à mesure que la journée avance, disons à partir du mi-avant midi jusqu’en début d’après midi les rayons de soleil pénètrent la surface de l’eau ce qui la réchauffe et rend le poisson un peu plus actif à mesure que la température augmente. Bien évidemment plus la journée avance plus l’eau se réchauffe (et approche la température préférentielle du poisson) donc le poisson se nourrit de plus en plus activement. Bien évidemment vous gagnerez à travailler les endroits qui se réchauffent en premier, par exemple les zones peu profonde ou encore une roche sur laquelle le soleil plombe ce qui réchauffe l’eau. Donc en résumé au printemps la pêche à la truite est généralement plus productive à mesure que la journée avance et ce jusqu’en fin de journée.

L’été, la température de l’eau est généralement plus chaude que celle préférentielle de notre truite. Donc le matin la pêche est généralement bonne puisque les rayons du soleil ne pénètrent pas encore sous la surface. Par contre il y a plus de nourriture présente dans le plan d’eau que lors du printemps donc trouver des poissons affamé peut devenir plus complexe. Plus la journée avance plus les truites vont regagner leurs cachettes afin d’échapper à cette chaleur et toute cette lumière éblouissante. Par contre, en fin de journée  lorsque le soleil descend et commence à se cacher derrière la ligne des arbres il se produit un grand nombre d’éclosion d’insectes ce qui rend les truites vraiment beaucoup plus active, elles quittent alors leurs cachettes et les profondeurs afin de se gaver allègrement. De plus le soleil n’étant plus un problème puisqu’il ne pénètre plus sous la surface. Le pêche y est donc excellente. En plus lorsque le soleil pénètre moin dans l’eau l’oxygène dissoute s’en échappe moin rapidement.Le pêche de nuit peut s’avérer surprenante et ce même pour les espèces qu’on croirait inactive pendant cette période.

Le cas de l’automne est un peu plus difficile à traiter dans le cas de la truite mouchetée puisque la plupart des plans d’eau qui en contiennent sont fermé à la pêche afin de la laisser se reproduire. Je vais donc utiliser un exemple général. Il faut traiter la pêche automnale un peu comme celle du printemps c’est à dire que le matin l’eau est souvent trop froide et que plus la journée avance elle se réchauffe et l’activitée du poisson augmente elle aussi. Mais il ne faudrait pas oublier que pour plusieurs poissons par exemple le doré ou le brochet l’automne consiste en une période d’alimentation plus intense. Ce qui permet donc la capture de trophée plus que possible.

Tout ça explique pourquoi la pêche est généralement meilleure lors des journée nuageuse puisque les rayons du soleil ne peuvent pas atteindre la surface de l’eau et encore moin la pénétrer, donc elle demeure plus fraîche tout au long de la journée.Dans le cas du vent modéré il est généralement signe de bonne pêche puisque le profil de votre embarcation est brisé par celui ci ce qui vous rend plus discret. Cette affirmation est d’autant plus vrai dans les lac ou l’eau est d’une clarté cristalline. Dans le cas du doré qui est un poisson lucifuge (il fuit la lumière) le vent est un atout majeur puisque les sédiments se retrouvent en suspension et rendent l’eau plus sombre ce qui a souvent pour effet de le faire sortir de sa cachette.

Vous pourrez trouver des informations complémentaire fort pertinente sur l’article suivant : conditions meteorologiques à prendre en compte

Bien évidemment tout le contenu de cet article est basé sur mon expérience personnelle et un peu de déduction bref ça ne constitue pas une vérité immuable. Il faut bien évidemment adapter ces bases à l’espèces que vous pêchez à l’autres d’autres facteur influent comme sa  température préférentielle le plan d’eau, divers facteur météo (la pression atmosphérique etc etc..) Sur ce bonne pêche.

 

 

 

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La truite mouchetée : Sa pêche en eau claire

Ce n’est pas un secret la truite mouchetée est un des poissons favoris des pêcheurs québécois. Sa fougue, la qualité de sa chaire et sa relative disponibilités dans plusieurs plan d’eau de la province en font une cible de choix pour bon nombre de pêcheurs. Parfois très facile à capturer d’autres fois moin, souvent l’eau très claire de certain plan d’eau la rendent énormément méfiante ce qui en complique sa capture qui peut devenir un véritable défi. Cet article vise à renseigner le pêcheur moyen sur certaine observations et méthodes qui m’ont donné du succès au cours des années dans ce genre d’environnement. Je ne suis pas un professionnel alors il peut se glisser certaine erreurs n’hésitez pas à me corriger. Notez bien que cet article n’est qu’un bref survol du sujet.

Qu’est ce que j’entend par lac à l’eau claire ?? Tout simplement un lac dont on peut distinguer le fond par plusieurs mètres de profondeurs en embarcation. Souvent les méthodes conventionnelle sont moin productive sur ce genre de plan d’eau, la truite vous voyant venir de très loin. Les journées venteuse, nuageuse et  pluvieuse sont donc généralement à privilégier, car tout ces facteurs contribuent à votre camouflage.

Une ligne de petit calibre sera donc de mise afin de maximiser vos chances et de minimiser l’impact visuel de celle ci. Si vous êtes un adepte du monofilament  utilisez en un d’une résistance allant de 2 à 6 livres ce qui en plus accentuera le coté naturel de votre présentation. Par contre si vous êtes plus fils tressé ou fusionné un long avançon de fluorocarbone est vraiment conseillé. Quand au choix des leurres à utiliser, il est bien évident qu’en situation d’eau très claire les couleurs naturelle sont de mise, à vous de découvrir ce que mange la truite dans votre plan d’eau (sois en observant les berges, les éclosions, en éviscérant vos captures ou encore en utilisant une poire afin d’analyser le contenu stomacal sans tuer le poisson). Une fois que vous serez certain de ce que vos truites mangent il sera plus facile de faire un choix judicieux de leurre, par exemple de petits poissons nageur, ou des leurres souple imitant divers insecte.

Maintenant à quel endroit sur le lac pêcher ces truites méfiante?? Bien évidemment une approche stratégique sera plus payante qu’une pêche à l’aveugle, l’utilisation d’un échosondeur et d’un thermomètre de profondeur sera d’une aide précieuse. Il ne faut pas oublier que la température préférentielle de la truite se situe autour de 13 degré celcius (dans ce cas le thermomètre de profondeur sera un atout plus qu’utile). Les points d’alimentation dans ce type de lac sont les mêmes que dans n’importe quel lacs sois :

  • Une pente abrupte entre une fausse et un haut fond
  • Pointe de roche ou de sable
  • Entrée et sortie d’eau
  • cachette naturelle (arbre submergé, berge surplombante, etc)
  • île sous marine, haut fond
  • bordure d’herbier
  • Les entonnoirs (rétrécissement du plan d’eau créant un entonnoirs exemple un lac en forme de 8
  • etc..

Vous voyez jusqu’à maintenant il n’y a rien de sorcier, il s’agit d’un peu de logique et d’observation,  les techniques sont toute aussi variée que le nombre de pêcheurs. Nous allons rapidement les survoler puisque le sujet à lui seul prendrait une bibliothèque complète pour être couvert.

Le lancer, est plutôt efficace dans ce genre de situation puisque la truite n’aura pas vu votre embarcation passer au dessus de sa tête avant que votre leurre ne se présente devant elle.

La traîne peut elle aussi être productive dans ce genre de situation, mais elle a le souvent le désavantage que votre embarcation va passer sur la tête du trophée convoité avant que votre leurre n’y passe, vous pourrez diminuer cet effet en effectuant des zigzag avec votre embarcation. Les petits dériveur de surface (par exemple le mini planer de offshore tackle) sont des outils peu connu des pêcheurs de moucheté mais qui sont d’une efficacité déroutante dans ce genre de situation.Il y a bien sur une tonne d’autres techniques qui peuvent être productive par exemple la dérive ou le dropshot qui feront l’objet d’autres articles dans le futur. Espérant que ce court exposé saura vous aider grâce à sa vulgarisation rapide d’un sujet complexe.